Paskal COIFFARD

J’ai découvert l’aïkido tardivement. Judoka proche de la ceinture noire, un accident de moto m’a obligé à abandonner ce sport de combat.
Tristesse… Et puis le besoin de pratiques physiques m’a fait découvrir, par hasard, l’Aïkido. Curieux, j’ai voulu découvrir de plus près ce qu’apportait cet Art Martial. C’était en 2001… Depuis… Je suis accro.

Bien sûr, mon besoin d’exercice physique est contenté. On pratique au rythme que l’on veut, que l’on peut, on peut élever la barre plus haut mais aussi pratiquer dans une recherche plus souple. L’intérêt est trouver du plaisir sans oublier toutefois les règles du dojo, du club, du professeur (senseï).

Cela dépasse le côté sportif, gagneur de nombreux sports, hélas, au détriment, du partage, du respect. En Aïkido, il n’y a pas d’adversaire, mais on rencontre de nombreux partenaires. Certes, ils ne font pas de cadeau mais il n’y a pas de lutte de pouvoir. Tous, sont dans une recherche du geste parfait alliant efficacité, puissance, spontanéité, tout cela dans le respect de l’autre.

Le seul combat que l’on mène sans pitié, est contre soi-même. Et là, c’est dur et on ne gagne pas à tous les coups. Mais on y retourne… avec plaisir!